Combattants du Mellois
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(combattantsdumellois.fr) |
27/09/2011 05:46
Elus, représentants d'instances, habitants et famille se
sont rassemblés autour des 57 drapeaux des fédérations
ou comités militaires du département pour rebaptiser
l'ancienne rue de la Mairie de Verrines-sous-Celles en rue
Jean-Louis-Girard, au nom du devoir de mémoire.
Ce jeune
grenadier voltigeur est mort à 21 ans en début de nuit
du 28 janvier 1959, au combat, par une grenade à fusil à
Douar Bousselah, secteur de Mila, en Algérie. Quinze
camarades de la 4 e compagnie du 1 er bataillon du 51 RI auquel
appartenait Jean-Louis Girard, étaient présents.
Susciter
la réflexion
L'émotion a nourri la beauté de la cérémonie
soulignée par la présence de l'ensemble de ces
drapeaux. « Ces opérations de maintien de l'ordre
ont donné des souffrances à tous : pieds noirs,
algériens mais aussi familles françaises. De novembre
1954 à mars 1962, la France a demandé à 2
millions de soldats français de préserver l'intégrité
du territoire national et protéger ses ressortissants. Dix
soldats par jour sont tombés durant sept ans et demi sans
compter les blessés et les invalides... Les unités
étaient le plus souvent constituées d'appelés
du contingent. 28 à 31 mois de présence sous les
drapeaux alors que le service militaire ne devait être que de
18 mois. Jean-Louis Girard était de ceux-là et son
bataillon côtoyait le danger en permanence, jour et nuit.
Cette plaque est aujourd'hui un lien du souvenir, un message de
chagrin et d'espoir. Elle doit susciter la réflexion, un
travail de mémoire et d'histoire », explique
Bernard Magneron, président FNACA
Celles-sur-Belle.
Jean-Louis Girard était né le 23
juin 1937 à Saint-Médard. De formation agricole, il
succéda à ses parents agriculteurs. Incorporé
au 126 RI de Brive en septembre 1957 pour préparation
militaire, il traversa la Méditérannée le 31
octobre 1958, affecté au 51 RI dans le nord-Constantinois. Il
repose dans le cimetière de Verrines-sous-Celles.